Mamane Sani WATTARA :Technicien au CESAO et bricoleur à la maison !

Mai 2008. Il intègre le CESAO en tant qu’animateur dans le cadre du projet d’« Appui à l’Élevage » dans la région de Dosso (Niger). Très vite, il gravit les échelons.  Aujourd’hui, il est le responsable du volet « Gestion des ressources naturelles et gouvernance des marchés à bétail de la région de Dosso ». Mamane Sani Wattara a accepté de se raconter dans ce premier numéro de Laabari. Découvrons le.

« La vie est belle et il faut la vivre pleinement telle qu’elle vient ». C’est la philosophie de ce quinquagénaire, marié et père de cinq enfants. 

Neuf ans que Manane apporte sa contribution à l’évolution du CESAO. « Je suis satisfait parce que je sens que je sers à quelque chose dans la communauté que je suis en train de servir ». Précisément, Mamane travaille aux côtés des communautés dans la région de Dosso. Entre le monde rural et lui, c’est une histoire d’amour qui dure depuis bientôt un quart de siècle.

Longue expérience dans le développement rural

C‘est en 1993 que commence son aventure professionnelle. Au sein de Afrique verte, une ONG internationale, il est animateur-formateur à Ouallam, dans le nord-ouest nigerien. Jusqu’à ce jour de l’an 2000 où ses supérieurs lui confient une autre responsabilité : responsable de la zone Ouallam-Tillabery. Il assure désormais la mise en place et le suivi du système de crédit, ainsi que les actions de recouvrement. Il s’occupe, par ailleurs, de la gestion des interactions entre les coopératives et les systèmes financiers déconcentrés. Quelques années plus tard, Mamane se voit confier une autre responsabilité, cette-fois-ci en France : celle de coordonner un projet co-piloté par l’ONG Afrique Verte et la Coopération Française. Passé maître sur les questions de sécurité alimentaire, de système de commercialisation de céréales et le recouvrement du crédit, il est chargé de la sensibilisation du public français en matière de sécurité alimentaire au Sahel dans trois régions (Orne, Normandie, Eure et Loire) dans le cadre de la campagne carême 1998.

De retour, Mamane passera un court séjour au sein d’un projet, LIEPS Mayers & Partners, dans le département de Dosso avant d’intégrer en 2002 un bureau 

d’études en tant qu’assistant. Au sein de cette structure, il conduira la mise en oeuvre du projet « Appui au développement intégré de la commune de Tondikiwindi ». Son expérience au sein de cette entreprise durera cinq années.

Patient et pacifiste, des qualités cultivées au travail et en famille

«Prudence est mère de sûreté» dit-on. C’est cette qualité que notre patron des ressources naturelles et de la gouvernance des marchés à bétail tisse au quotidien. Aussi bien dans le cadre professionnel que familial. Ce qui lui a permis de bâtir de bonnes relations avec ses collègues et de contribuer au renforcement du climat de paix partout où il passe. Casanier ? Oui, répond celui pour qui la famille passe avant tout. Il y est très attaché. De même qu’au bricolage qui est son dada. Après tout, « la vie est belle et il faut la vivre pleinement » ! Auprès de ceux qu’on aime et en faisant ce qui nous plaît !

 

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