Transhumance transfrontalière : CESAO et GAJEL à pied d’œuvre pour la sécurisation

Le CESAO, avec l’appui technique de l’ONG GAJEL Sudubaba, travaille depuis quelques mois à la sécurisation d’un couloir de passage transfrontalier entre le Burkina Faso et le Niger. Le travail de GAJEL concerne uniquement le tronçon Tamou-Botou et quelques bretelles internes, d’une longueur totale de 53 kilomètres. Après les étapes de reconnaissance du couloir, d’identification, d’information et de concertation avec les acteurs riverains, l’équipe de GAJEL a négocié avec succès, auprès des acteurs dépositaires d’enjeux, la libération des passages obstrués. Cette négociation a été sanctionnée par la signature de procès-verbaux d’accords sociaux collectifs dans des villages de la commune de Tamou. Le processus implique fortement la mairie de Tamou (Niger), le secrétaire permanent de la commission foncière communale (Cofocom), les services techniques de l’élevage, de l’agriculture, de l’environnement et la chefferie traditionnelle. Les prochaines étapes sont l’organisation d’un atelier-bilan de présentation des résultats, la matérialisation provisoire - à travers le marquage des limites à la peinture - et le géo-référencement du parcours. La sécurisation du couloir de passage s’inscrit dans le cadre des activités du Projet transfrontalier de Gestion durable des Massifs forestiers communautaires dans 09 communes du Gourma/Burkina Faso-Niger (PTGMAFCO-GBN).

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